La seconde moitié du XIXe siècle fut en Estonie l’époque du réveil national : le peuple estonien s’éleva contre le joug de l’aristocratie balte d’origine allemande et se mit à lutter pour son libre développement et l’expression de sa culture nationale. Cette lutte pour l’indépendance nationale se manifesta aussi dans les arts, où jusque là avaient dominé les Allemands. Dans la seconde moitié du XIXe siècle firent leur apparition les premiers peintres et sculpteurs estoniens qui restaient fidèles à leur nation.

LA PEINTURE

On peut parler de la peinture nationale seulement à partir du milieu du XIXe siècle. Le premier peintre de renommée nationale fut Johann Köler, fondateur de la peinture estonienne.

J. Köler : Le Christ en croix. Huile sur toile (1857-1859).

JOHANN KÖLER (1826-1899) naquit dans une famille de paysans dans la région du Viljandimaa. Ayant terminé l’école à Viljandi, il devint à treize ans apprenti chez l’artisan-peintre Faber à Césis (en Lettonie). De 1845 à 1855, il fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. À cette époque, le courant artistique principal y était le classicisme académique. Les sujets historiques ou mythologiques étaient en vogue. Köler termina ses études à l’Académie en créant une composition intitulée Hercule sort Cerbère de l’Enfer, pour laquelle il reçut une médaille d’or (second prix). Après la fin de ses études, il créa plusieurs tableaux dont le Christ en croix (1857-1859) qui lui valut en 1861 le titre d’académicien.

Le voyage de Köler en Italie (1858-1862) fut décisif pour l’évolution de son talent ; cette période est marquée par une nette influence du réalisme sur la création du peintre. La palette de Köler y gagna en coloris et en sensibilité, et cela grâce à la technique de l’aquarelle et au travail dans la classe de costume. Dans ses portraits de jeunes filles italiennes, Köler sut très bien exprimer la grâce et la fraîcheur du modèle : la timidité, l’humeur contemplative et mélancolique caractérisent ces œuvres. Le coloris est riche et raffiné, le tracé des lignes du visage est net et clair. On ressent une humeur idyllique dans le tableau Une femme italienne et ses enfants traversant le ruisseau (1862), une certaine poésie émane du Paysage italien avec une fillette au bord du ruisseau (1859-1861).

J. Köler : Autoportrait. Huile sur toile (1859).

Dans les portraits de jeunes filles italiennes, ainsi que dans son Autoportrait (1859), on voit déjà toutes les particularités qui plus tard feront de Köler un portraitiste de grande renommée. Dans l’Autoportrait, toute l’attention est concentrée sur le visage : la lumière atténuée, modelant les formes, y ajoute une certaine poésie. Le tableau est sans effets apparents, réservé et approfondi.

En 1863, Köler revint en Estonie pour rendre visite à ses parents, revoir son pays natal et ses habitants. En voyant la misère des paysans estoniens et l’oppression dont ils étaient accablés, le peintre écrivit dans ses notes autobiographiques : “Je ne pouvais pas rester indifférent aux malheurs de ma patrie, et estimer que ma profession de peintre me permet de me soustraire à ma responsabilité d’homme et de citoven.” Il devient un partisan actif du mouvement démocratique et un défenseur des intérêts du peuple estonien. Pour souligner son origine, il signe dorénavant ses œuvres par “Köler Wiliandi”.

J. Köler : La fileuse. Aquarelle (1863).

À Saint-Pétersbourg Köler devint un portraitiste recherché. On lui doit les portraits du célèbre géographe Piotr Sémionov du Tian’-Chan’, du chancelier d’État, le prince Aleksandr Gortchakov (pour lequel le peintre reçut en 1867 le titre de professeur), du président de l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, le grand-duc Vladimir Aleksandrovitch, etc.

J. Köler : La propriété Aï-Iouri. Huile sur toile.

Dans les années 1870, les paysages de la Crimée deviennent un motif important dans les œuvres de Köler. Sa composition imposante La propriété Aï-Iouri sur le littoral sud de la Crimée (1875) est riche en détails, mais ils ne cachent pas l’impression d’ensemble grandiose qu’elle produit. Les tableaux de Köler étaient régulièrement exposés à Saint-Pétersbourg et dans les capitales de l’Europe occidentale, mais dans son pays natal ses œuvres étaient peu connues. En Estonie, Köler était surtout connu comme partisan du mouvement national et membre du cercle des patriotes estoniens de Saint-Pétersbourg. Les habitants de Tallinn ne pouvaient apprécier le peintre que d’après sa fresque monumentale Venez vers moi… sur l’abside de l’église Saint-Charles (offerte à la paroisse en 1879). Après la mort de Köler, la plus grande partie de ses œuvres célèbres fut réunie en Estonie. Köler est resté jusqu’à ce jour l’un des peintres estoniens les plus célèbres.

KARL LUDWIG MAIBACH (1833-1889), ami intime de Köler, est né lui aussi dans la région du Viljandimaa. De 1853 à 1859, il fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, puis en Suisse. À partir de 1874, il se fixa à Saint-Pétersbourg. Ses paysages sont peints dans le style romantique, sa conception de la nature est idéalisée, ce qui le rapproche des peintres suisses François Diday et Alexandre Calame. Maibach a aussi quelques paysages estoniens peints dans une manière réaliste comme la Vue de la ville de Võru et l’Engrangement du seigle qui datent vraisemblablement de 1887.

K. L. Maibach : Paysage montagneux romantique. Huile sur toile (1888).

Des artistes baltes d’origine allemande ont apporté une certaine contribution à la peinture de paysage et de moeurs estonienne. C’étaient des académiciens au style réaliste, quelques-uns même professeurs de peinture appartenant à l’école de Düsseldorf.

L’un des éminents professeurs de l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf fut EDUARD VON GEBHARDT (1838-1925). Des paysans estoniens posèrent pour son tableau biblique Le sermon sur la montagne (1904).

E. K. F. von Gebhardt : Le sermon sur la montagne. Huile sur toile (1904).

GREGOR VON BOCHMANN (1850-1930) a peint des scènes de la vie quotidienne du peuple estonien dans ses tableaux À la foire (1872), Devant la forge, et d’autres. Sa peinture est riche en détails, bien composée, le coloris est sombre, le pinceau large. Sa nature morte Les oiseaux morts (1887) est peinte dans une gamme discrète de couleurs estompées en gris et noir, à la manière des vieux maîtres.

G. A. H. von Bochmann : Les oiseaux morts. Huile sur toile (1887).

EUGEN DÜCKER (1841-1916), fils d’un artisan de Kuressaare, professeur de peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg de 1858 à 1862. De Düsseldorf il envoyait régulièrement aux expositions de l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg ses œuvres qui furent appréciées du public russe. De ses relations avec l’Estonie témoignent plusieurs paysages estoniens : Le rivage de Tiskre (1866), Le fleuve de Pärnu (1879).

E. Dücker : Le rivage de Tiskre. Huile sur toile (1866).

OSKAR HOFFMANN (1851-1912), fils d’un boulanger de Tartu, se dévoua entièrement à la peinture des scènes de la vie estonienne. De 1872 à 1877, il fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, et se fixa en 1853 à Saint-Pétersbourg. En été il se rendait en Estonie où il puisait des sujets pour ses futures compositions. Il créa de nombreux portraits réalistes de vieux paysans têtus aux traits rugueux. Son Paysan avec une tabatière est l’un des plus expressifs dans ce genre. Hoffmann utilisait des tons bruns, sa manière est souple et dégagée. Il aimait aussi peindre des scènes de genre comme la Conversation des paysans (1889). Ses tableaux Le jour de la Saint-GeorgesDébardage des grumes, créés entre 1894 et 1899, et d’autres, représentent la vie dure des paysans estoniens et sont loin d’une idylle champêtre. Sa composition Les premières roues et le dernier traîneau (créée vers 1895) représente d’une manière caractéristique la campagne estonienne à la fin de l’hiver.

O. Hoffmann : Le jour de la Saint-Georges. Huile sur toile (1894-1899).

Le fait qu’à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf se trouvaient des professeurs liés avec l’Estonie avait une influence certaine sur une partie de la jeunesse estonienne cultivée et douée, qui aspirait à y faire ses études. Sous les auspices de Natalie von Uexküll, PAUL RAUD (1865-1930) s’y rendit en 1888. En 1893, il passa près de six mois en Hollande pour étudier les œuvres des vieux maîtres. L’année suivante Paul Raud termina l’Académie et, ayant refusé de travailler à Düsseldorf, retourna en Estonie. Il devint ainsi le premier peintre estonien qui, après avoir reçu une formation artistique, revint dans son pays natal.

Bientôt après son retour Paul Raud fit le portrait de sa mère (1894), l’une de ses meilleures œuvres. Sur un fond sombre comme dans les tableaux des vieux maîtres, se dégage une figure de femme en robe noire – seuls le visage ridé aux pommettes saillantes et les mains marquées par le travail sont mis en lumière.

Paul Raud voyagea beaucoup en Estonie et en Lettonie. Il devait faire des portraits de hobereaux, et d’un autre côté il fut poussé à voyager par le désir de peindre la nature de l’Estonie et la vie paysanne. Ses voyages, en compagnie de son frère jumeau Kristjan Raud et du sculpteur Amandus Adamson, aux îles de Muhu et de Pakri, de 1896 à 1898, furent féconds en œuvres. De 1898 date son Vieillard de l’île de Muhu, tableau représentant un villageois de Koguva – Ado Schmuul. Ants Laikmaa disait que si Paul Raud n’avait créé que ce portrait, il serait quand même entré dans l’histoire de l’art estonien. Paul Raud fit préalablement plusieurs dessins au crayon et des études à l’huile. Les détails ethnographiques sont fidèlement retracés.

P. Raud : Vieillard de Muhu. Huile sur toile (1898).

Paul Raud travaillait beaucoup sur les études en plein air, ce qui rendit son pinceau plus large, plus spontané. La traite de la vacheSur le seuil, et d’autres tableaux sont des études charmantes de la vie paysanne. Parmi ses portraits, l’un des meilleurs est sans aucun doute le Portrait de l’artiste peint par lui-même (1908), qui se distingue des œuvres antérieures par un coloris plus clair.

En 1911, Paul Raud travailla à Saint-Pétersbourg dans l’atelier d’Ilia Répine. De 1923 jusqu’à sa mort, il fut professeur à l’École d’Industrie artistique à Tallinn.

Le peintre estonien TÕNIS GRENZSTEIN (1863-1916) fit ses débuts dans la peinture à Tartu, sous la direction du peintre Rudolf Julius von zur Mühlen. De cette période date sa Nature morte au globe (1885), qui témoigne du talent de l’artiste. En 1886, Grenzstein entra à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf où il continua ses études avec quelques interruptions jusqu’en 1900. Plusieurs de ses tableaux se trouvent en Estonie, tels le Portrait d’Elsa Härms (1892), et le Chant de Vanemuine ou le Peuple de Kungla (1892-1894), grande composition à la manière de Gebhardt. Elle mérite d’être mentionnée comme l’une des premières tentatives d’introduire dans la peinture estonienne des sujets romantiques tirés de la mythologie nationale. Grenzstein créa aussi des tableaux d’autel (par exemple dans les églises de Nõo et d’Emmaste) et fit de la gravure sur bois. Il quitta l’Estonie en 1901 et travailla en Allemagne et en France.

T. Grenzstein : Portrait d’Elsa Härms. Huile sur toile (1892).

ALFRED HIRV (1880-1918) mérite d’être mentionné parmi les peintres liés au réalisme académique. Il fit ses études à l’école de Stieglitz et dans l’atelier de Julius von Klever à Saint-Pétersbourg, puis à Rome et à l’école des arts d’Anton Azbé à Munich. On lui doit des portraits et des tableaux de genre, mais surtout des natures mortes où il imitait la manière des vieux maîtres hollandais.

A. Hirv : Nature morte. Huile sur toile (1915).

LA SCULPTURE

Les premiers sculpteurs estoniens furent August Weizenberg et Amandus Adamson. Leur destin fut semblable à celui de Johann Köler : ils reçurent avec beaucoup de difficultés leur enseignement artistique loin de leur pays natal, et les meilleures années de leur vie, consacrées à la création, furent une lutte permanente pour le gagne-pain.

AUGUST WEIZENBERG (1837-1921) est né dans la famille d’un modeste cordonnier de village dans la région du Võrumaa. De 1863 à 1873 il fit ses études de sculpture aux Académies des Beaux-Arts de Berlin, de Saint-Pétersbourg et de Munich. Longtemps (de 1873 à 1890) il vécut et travailla à Rome, d’où il faisait des voyages plus ou moins longs à Saint-Pétersbourg, Moscou, Riga, Paris, Munich, Londres et autres villes, pour recevoir des commandes et exposer ses œuvres. Il visita fréquemment sa patrie où il exposait ses sculptures.

Son exposition en 1878 à Tallinn fut la première exposition de sculpture en Estonie. De 1890 à 1914, le sculpteur travailla à Saint-Pétersbourg. Il se fixa en 1914 à Tallinn où il resta jusqu’à sa mort.

Weizenberg, qui était un partisan du mouvement national estonien, créa de nombreux portraits, des compositions mythologiques et allégoriques, des monuments funéraires. L’épopée nationale Kalevipoeg, ainsi que la mythologie estonienne, furent pour lui une source de création dans les années 1880. Sa statue de Linda, mère du héros Kalevipoeg (1880, marbre), est une représentation symbolique de la mère estonienne, chère à ses contemporains. Le marbre original de Linda se trouve au Musée estonien des Beaux-Arts, sa copie de bronze a été érigée au centre de Tallinn sur une colline qui porte son nom (Lindamägi).

A. Weizenberg : Linda.
Marbre (1880).

Koit et Hämarik (1890, marbre) furent conçues par Weizenberg comme un ensemble. Il s’inspira d’un mythe estonien : le beau jouvenceau céleste Koit (aube), qui allume tous les matins le Soleil, et la vierge Hämarik, qui en éteint la lumière tous les soirs, s’aiment depuis la création du monde, mais le Créateur ne leur permet de se rencontrer qu’une fois par an, vers la Saint-Jean. C’est alors que les nuits sont tellement courtes que Hämarik transmet directement l’astre éteint à Koit qui va l’allumer, leurs mains se touchent, leurs lèvres aussi, mais hélas, déjà le rossignol chante et ils doivent se séparer pour toute une année. Koit et Hämarik de Weizenberg symbolise l’amour et la jeunesse éternelle par la pureté classique des formes et l’harmonie plastique, qualités éminentes du sculpteur, soulignées par la blancheur éclatante du marbre de Carrare.

A. Weizenberg : La mère de l’artiste. Marbre (1879).

En tant que portraitiste, Weizenberg reste fidèle à la manière classique dans la représentation réaliste et véridique de ses contemporains, ce qui donne à ses sculptures une force de persuasion et une grande valeur historique et culturelle. Citons parmi les plus connus les bustes de l’écrivain Friedrich Reinhold Kreutzwald (vers 1881, marbre) et du lexicographe Ferdinand Johann Wiedemann (1880, plâtre), Un profond sentiment d’affection émane du portrait de la mère de l’artiste (1879, marbre). L’accent intime est exprimé par le châle sur la tête de la paysanne d’où s’entrevoit un bonnet de dentelles : ces éléments de composition montrent l’attention que porte le sculpteur aux détails. Le portrait de la mère de Weizenberg est la première représentation sculpturale d’une paysanne estonienne. Cette œuvre a dans l’histoire de l’art estonien la même importance que les portraits du père et de la mère de Johann Köler. L’une des meilleures œuvres de Weizenberg est son propre portrait, taillé dans le marbre en 1880, où l’auteur exalte la profession d’artiste. Il créa aussi plusieurs très belles têtes d’enfants qu’il modela dans une manière plastique et souple. La tête d’un garçon, taillée dans le marbre en 1880, est l’une des plus réussies.

Weizenberg passa ses dernières années dans le pavillon ouest de Kadriorg, tandis que ses œuvres étaient exposées dans le château.

Le sculpteur AMANDUS ADAMSON (1855-1929) est né dans la famille d’un marin près de la ville de Paldiski. De 1876 à 1879, il fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. À partir de 1879 il travailla à Paris et retourna en 1891 à Saint-Pétersbourg où il travailla comme artiste indépendant, tout en enseignant la sculpture à l’école de Stieglitz. De 1918 à 1929, Adamson se fixa à Paldiski.

Amandus Adamson fut un artiste fécond, dont la création est très variée. Il devint célèbre comme auteur du monument commémoratif du Roussalka (cuirassé russe qui sombra en 1893), érigé à Kadriorg au bord de la mer en 1902. On peut trouver des monuments d’Adamson dans d’autres villes d’Estonie, ses sculptures et ses œuvres décoratives à Leningrad, en Crimée, etc.

A. Adamson : Le dernier soupir du navire. 1899.

La plupart de ses œuvres sont des compositions sculpturales sur les sujets les plus variés. Étant issu d’une famille de marin, c’est la mer et la vie des pêcheurs qui l’attiraient. Il créa des œuvres de genre, comme l’Attente anxieuse (1897, plâtre, 1925, bronze), et des œuvres allégoriques, parmi lesquelles la plus connue est le Dernier soupir du navire (1899, plâtre ; 1926, marbre). Son Triomphe éternel de l’amour (1899) et sa Fuite de la jeunesse (1919) expriment des sujets de valeur humaine universelle – l’amour, la jeunesse et la vieillesse. Adamson s’intéressait aussi à la mythologie estonienne. Son ensemble sculptural Koit et Hämarik (1895, bois de poirier) montre avec quelle virtuosité il travaillait les détails. Comme beaucoup d’autres compositions d’Adamson, c’est un ensemble formé de deux figures, liées entre elles d’une façon complexe, ce qui donne des raccourcis très intéressants. L’œuvre d’Adamson doit être comprise dans la tendance réaliste et néo-baroque qui dominait dans l’art de la seconde moitié du XIXe siècle. On sent sa maîtrise dans son expression du mouvement. Si les œuvres d’August Weizenberg sont équilibrées et donnent une impression de stabilité, celles d’Adamson, taillées dans le marbre, coulées dans le bronze ou découpées dans le bois de poirier, sont expressives et pleines de dynamisme.

 

Cet article est une version légèrement adaptée d’un chapitre de l’ouvrage : Musée national des Beaux-Arts de la RSS d’Estonie, Tallinn : Perioodika, 1978, traduit par Ivan Panov.