Le second roman policier médiéval d’Indrek Hargla, Le spectre de la rue du puits, est paru en janvier 2014 aux éditions Gaïa, dans une traduction de Jean Pascal Ollivry. 

L’action se déroule à Tallinn en 1419. L’un des plus riches marchands de la ville, messire Bruys, vient de mourir. Lorsque le bailli surgit dans sa boutique, Melchior l’apothicaire imagine qu’il vient colporter les ragots : ceux-ci ne manquent pas sur messire Bruys, mécène du futur monastère, le troisième de la ville… Que nenni ! Une autre mort bien plus mystérieuse requiert toutes les attentions : le gardien de la tour, Quad Dack, a été découvert au pied des remparts, le visage empli de terreur comme s’il avait vu un spectre. Quelques mois plus tôt, ce fut aussi le cas d’une prostituée du Couvent Rouge, retrouvée noyée dans le puits. À deux pas de là, se dresse une maison hantée. Une vieille légende veut qu’une femme adultère et un jeune moine y furent emmurés vivants par un mari jaloux. Une légende, vraiment ? Entre deux chopes de bière aux herbes, Melchior arpente les cimetières et les forêts avoisinantes pour démêler la vérité. En des temps où l’art de la médecine avait encore pour face cachée la magie noire, la Vieille Ville se révèle le lieu de luttes secrètes entre guildes, ordres religieux et chevaliers teutoniques. (Présentation de l’éditeur.)